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Autoportrait |
Depuis la «substitution» (vers 1980) des press–books concernant l'oeuvre du peintre‚ il est difficile de réaliser un dossier sur ce que fut sa vie car il était de nature très discret sur lui–même. En rassemblant des articles de journaux et des photos trouvés dans son atelier‚ il a été possible de réunir les quelques éléments qui constituent ce dossier toujours incomplet. |
Il est né en janvier 1904‚ à Ouges‚ à côté de Dijon. (FRANCE) Très jeune‚ il a travaillé comme platrier–peintre avec son père. A 10 ans‚ il apprend le paysage avec un ouvrier de l'entreprise paternelle. Marié‚ il se fixe à Dijon. Ce n'est que vers 45 ans qu'il abandonne le bâtiment pour se consacrer entièrement à la peinture. Autodidacte‚ vers 50 ans‚ il travaille à la Grande Chaumière et à l'Académie Julian. Il deviendra Sociétaire des Artistes Français (groupe Hérault)‚ des Indépendants‚ du Bilan de l'Art Contemporain … Il peindra surtout la Bourgogne (Cheuge‚ Châteauneuf‚ Flavignerot‚ les Fêtes de la Vigne‚ les Hautes–Côtes…)‚ mais aussi les lieux qu'il visitera (Corse‚ Bretagne‚ Provence‚ Skopje‚ Budapest …). Il est décédé en août 1986. |
Eglise de Fixey |
Les Martigues |
1969
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1976
1979
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Atelier Pierre–Alain Parrot |
On peut voir :
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Exposition à la galerie Vauban (Dijon) |
Les critiques définissaient André Patte comme «traduisant la réalité
poétique transposée avec un léger flirt vers l'informel».
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Sous l'atelier |
André PATTE a été surnommé le peintre de l'amitié « Les copains‚ c'est sacré »‚ le peintre de la joie « Les gens sans enthousiasme me semblent vivre au ralenti »‚ « se rencontrer‚ discuter‚ rire ensemble et toujours se tendre la main‚ c'est la meilleure façon d'oublier ses soucis »‚ le peintre du mensonge et le peintre de la couleur. Il s'enthousiasmait devant la beauté. « Les gens ne savent plus regarder. Ils passent à côté du beau et ne le voient pas » et se retournant « Regardez cet arbre. Ah ! il a de la gueule ! » Le peintre n'a jamais cherché à se faire beaucoup connaître : il aimait peindre. Et si une exposition était un projet sympatique‚ c'était avant tout‚ aux yeux du peintre‚ une énorme perte de temps. Il disait d'ailleurs : « Ce qui m'intéresse‚ ce n'est pas ce que j'ai peint hier‚ c'est ce que je peindrai demain. » |
André Patte est assurément l'un des artistes bourguignons les plus représentatifs de la deuxième moitié du XX siècle. Né à Ouges (21) en 1904‚ il travaille très jeune dans le bâtiment au sein de l'entreprise paternelle. Progressivement‚ sa passion pour la peinture prend une importance grandissante et il s'y consacre entièrement à partir des années 50. Sociétaire des Artistes Français‚ des Indépendants‚ du Bilan de l'Art Contemporain‚ il acquiert une renommée internationale que pourtant il ne recherche pas… Indiquons seulement‚ outre les nombreux prix qu'il collectionne‚ la Médaille d'Argent qu'il reçoit au Bilan de l'Art Contemporain à New York en 1980 et le Diplôme d'Honneur du 10eme salon Europ'Art en 1981 à Genève. Nommé Officier de l'Ordre International de la Renaissance des Arts et Lettres en 1979‚ il devient cette même année Membre Honoris Causa de l'Académie Européenne des Beaux Arts à Bruxelles.
Ce peintre‚ qui exposa de très nombreuses aquarelles dans le monde entier‚ et qui puisa très
souvent son inspiration dans les Fêtes de la Vigne‚ fait preuve dans l'ensemble de
son œuvre d'une fantastique jeunesse‚ par la gaieté des coloris‚ par la souplesse
et la sûreté du graphisme‚ par la variété du style que pourtant l'on
identifie toujours au premier coup d'œil."
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Reulle Vergy |
Bouquet |
«Bien partout‚ chez lui partout‚ pourvu qu´il y ait de la couleur‚ du mouvement
de la lumière.(…) Que peint Patte ? Quels sont les thèmes privilégiés
de cet art‚ à lui assez particulier‚ figuratif certes mais flirtant volontiers avec
l'informel‚ baignant à coup sûr en pleine poésie. La vie‚ la joie.
Tout ce qui rit‚ chante‚ danse : les arbres‚
les filles‚ les fleurs. Tout lui est bouquet. (…)
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André Patte est assurément l'un des artistes bourguignons les plus représentatifs de la seconde moitié du siècle. Hélas décédé en 1986‚ l'artiste‚ dont on vénère aujourd'hui le talent‚ a laissé derrière lui un nombre incalculable d'œuvres. |
André Patte… Un nom‚ un style… Né en 1904 à Ouges‚ sa passion pour la peinture prend rapidement de l'ampleur. Mais il s'y consacrera entièrement dès 1950 pour ne plus jamais la quitter‚ trouvant dans l'art un véritable sens à la vie‚ et manifestant ainsi son désir d'exprimer les sentiments les plus intimes. Sociétaire des Artistes Français‚ il acquiert une renommée internationale‚ et affirme alors son propre style. Nommé officier de l'Ordre international de la Renaissance des Arts et Lettres en 1979‚ il devient en même temps membre Honoris Causa de l'Académie européenne des Beaux–Arts à Bruxelles. Connu pour ses nombreuses aquarelles‚ André Patte est manifestement le peintre du geste et du mouvement. La touche‚ enlevée et généreuse‚ démontre un esprit plein de vie. Faisant preuve d'une grande jeunesse‚ de gaieté et de souplesse, l'artiste donne vie à d'étonnants coloris‚ un graphisme suggéré et une profonde maîtrise du mouvement. |
Allevard les Bains |
Ses thèmes ? Tout devient sujet pour le peintre passionné qui s'affirmera à
travers des paysages tout comme dans la simplicité d'un bouquet de fleurs. Avec le même
geste caractéristique‚ c'est un véritable hymne à la vie auquel l'artiste
fera continuellement allusion‚ donnant le meilleur de lui–même pour faire naître‚ dans
le cœur de son public‚ des sentiments de joie et de bien–être…
Expressionniste et gestuelle‚
sa peinture reflète l'habileté d'un dessinateur hors pair‚ et d'un
coloriste qui accorde judicieusement ses couleurs aux mouvements qui les accompagnent. Les toiles‚ de
tous les formats‚ peintes essentiellement à l'huile‚ semblent s'évanouir
à travers une sorte de danse interminable qui justifie l'intensité de ses
émotions. Ayant exposé partout en France‚ André Patte reste un artiste
irremplaçable.
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Jeune fille rousse |
Le temps ne pardonnera pas à une peinture trop hâtivement conclue. Le but de l'art est de figurer le sens caché des choses et non point leur apparence car dans cette vérité profonde est leur vraie réalité qui n'apparaît pas dans leur contour extérieur.Je veux qu'un peintre‚ au bout de vingt ans‚ soit aussi embarrassé qu'au premier jour. Qu'est–ce que l'art abstrait ? C'est‚ nous dit-on‚ le rejet absolu de l'imitation‚ de la reproduction et même la déformation de formes provenant de la nature. C'est refuser de faire entrer dans son jeu le monde extérieur‚ et s'efforcer de bâtir en marge de toute influence extérieure le drame des lignes et des couleurs‚ en langage actuel le non–figuratif.
L´immense erreur‚ c'est de continuer à parler de l'objet réel‚
comme s'il avait été en un temps quelconque la fin de l'œuvre
d'art et n'avait pas toujours été le moyen. L'art‚ à toutes
les époques‚ a toujours été non figuratif. Ce n'est pas une nouveauté
et il est étrange d'avoir à le rappeler.
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L'art est un tempérament vu à travers la nature. L'homme n'exprime jamais que soi‚ à travers soi et s'il peut trouver‚ par contre‚ une satisfaction‚ dans une œuvre qui plaît à certains (il ne ressemble à rien)‚ c'est qu'il a retrouvé l'unité‚ c'est–à–dire la vie par d'autres voies. Mais il se trompe en se posant la question sous cet angle de la ressemblance que les formes imitent ou non‚ celles de l'univers concret, là n'est pas le plus profond du problème. Le destin du monde ne se joue pas entre le «figuratif» et le «non–figuratif»‚ mais entre l'incarné et le non–incarné ce qui est bien différent. |
Etude n°68 |
Flavignerot – Le colombier |
L'art n'a jamais ressemblé à rien de la nature‚ si ce n'est à l'homme et à ce qu'il y a de moins figuratif dans l'homme‚ réflexes physiques‚ impulsions‚ désirs‚ sensations. L'art est un bruit qui pousse dans l'homme comme un fruit sur une branche‚ mais la plante ne pousse pas dans le vide.
Nous sommes de vieux c… tributaires de l'objet.
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